Une marche dans l'absolu entre Rivière-Ouelle et Saint-Denis
- Marianne Drapeau
- 10 juil. 2020
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 sept. 2020

L'Anse de Saint-Denis-De-La-Bouteillerie
Il est un petit parc discret, quasi secret, s’affichant pourtant sans détour sur le chemin de la grève d’en bas. En arrivant de l’est, compter quatre maisons depuis l’igloo. Ce parc est un prétexte à la présentation de la Pointe Saint-Denis.

Ici, peu d’édifices humain, sur moins d’une demie lieu du nord au sud. En réalité de l’ouest vers l’est… ici le fleuve c’est la référence au nord peu importe ! Le sud... son contraire ! L’est, c’est la direction où le fleuve se jette dans son golf, bien évidemment l’ouest c’est son amont, vers Québec, vers Montréal. Nos boussoles se sont accordées sur ce point et qu’importe si on a perdu le nord, on le retrouve toujours grâce au St-Laurent !

Sur cette plage en berceau de lune, il y a le vent, il y a la mer dans l’absolu où seuls convergent les marcheurs du temps. Les brumes soufflées sur l’anse au ventre creux et embossée de dunes bataillent pour s’assurer une première place sur la ligne des arrivées imaginaires.
Tout ici existe par lui-même et pour lui-même. Rien d’égoïsme, et pourtant, plutôt de l’héroïsme que de résister à l’envie d’y poser un banc.
C’est ici une toile de fond sans équipage ni organisation. La nature est seule maîtresse à bord.

Le chaos et l’eurythmie sautent à cloche pied entre le brouillard et la lumière, le jour décidera du sort de son existence où seule compte la réalité du moment présent.

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